mardi 15 octobre 2013

La gratuité 'corrigé (B1CI)

5.  La gratuité est une préoccupation de chacun et un thème à la mode. A tel point que plusieurs auteurs contemporains ( …) traitent de cette question. Sous quelles conditions instaurer une relative gratuité dans le marché ? C’est ce qu’on peut se demander en considérant tout d’abord les intérêts de chacun et la possibilité d’une amélioration du système économique actuel
Dans une économie hédoniste, tout le monde souhaite bénéficier d’un plus grand nombre d’accès à l’information et aux divertissements au moindre coût. Tout le monde y a aussi intérêt, spécialement les jeunes, comme le rappelle à propos des 15.25 ans l’auteur de Jusqu’où vivre sans payer. Pour le marché, la gratuité est un outil de marketing, un moyen d’appâter le consommateur et de développer ses fantasmes : c’est ce que D. Conrod souligne, tandis que B. Larsabal s’interroge sur le rôle de « mule » laissé au producteur, dont les intérêts doivent aussi être pris en compte au cas où un tel système se généraliserait.
Selon D Groson, ce n’est pas la quête individuelle du « bon plan » qui rend la gratuité populaire auprès des jeunes, mais plutôt une « remise en cause » des incohérences du système. Ainsi que le démontre l’auteur de Qui paie quoi , le prix à payer d’une telle remise en cause risque d’être élevé : car c’est bien la dignité du monde du travail, ainsi que la sauvegarde de la nature qui seraient menacées par une généralisation de la gratuité, en raison des  désirs sans fins du consommateur.  Jusqu’à quel point est-ce envisageable ? Dans deux cas seulement, comme le préconise le dernier document : celui où la production est quasiment sans frais et celui où le produit est entièrement naturel. Et encore, à condition de gérer au mieux la question du gaspillage 

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